samedi 14 novembre 2009

La sublimation tenue en échec

Corps souillé d'écumes laiteuses séchées sur un visage blanc. Derrière les paupières, les dernières images, confuses et morcelées, errent dans le vitré. Les doigts sont crispés dans un élan de sauvagerie : visages griffés de l'ennemi, boues de terre et de sang sous les ongles.

Brûlures de mains sur les flancs, chairs empoignées et peau qui peine - les veines se figent. Les genoux ont creusé la terre, la terre a creusé les genoux, et les jambes ont tenté de fuir la béance ricanante : la victoire de l'autre, le dernier, qui toise, le dégoût de la mort sur les lèvres. Humeurs salées qui coulent le long des jambes. Étrange tableau du devenir : la chose est morte. Le vivant de l'extérieur, déjà, s'apprête à grouiller, mordre, dissoudre sous un voile d'humus à venir.

Sous votre regard, je suis l'objet. Vos dents se referment sur moi, vos doigts me fouillent. Je suis le gibier à vider. Votre regard si doux qui m'anéantit, j'en rêve depuis l'enfance ; je sens vos ongles plantés dans ma peau depuis toujours. Votre violence dans mon ventre de poupée qui parle. Éructant à mon oreille, alors que vous êtes sur moi, la main sur ma bouche.

La sublimation tenue en échec

Corps souillé d'écumes laiteuses séchées sur un visage blanc. Derrière les paupières, les dernières images, confuses et morcelées, errent dans le vitré. Les doigts sont crispés dans un élan de sauvagerie : visages griffés de l'ennemi, boues de terre et de sang sous les ongles.
Brûlures de mains sur les flancs, chairs empoignées et peau qui peine - les veines se figent. Les genoux ont creusé la terre, la terre a creusé les genoux, et les jambes ont tenté de fuir la béance ricanante : la victoire de l'autre, le dernier, qui toise, le dégoût de la mort sur les lèvres. Humeurs salées qui coulent le long des jambes. Étrange tableau du devenir : la chose est morte. Le vivant de l'extérieur, déjà, s'apprête à grouiller, mordre, dissoudre sous un voile d'humus à venir.
Sous votre regard, je suis l'objet. Vos dents se referment sur moi, vos doigts me fouillent. Je suis le gibier à vider. Votre regard si doux qui m'anéantit, j'en rêve depuis l'enfance ; je sens vos ongles plantés dans ma peau depuis toujours. Votre violence dans mon ventre de poupée qui parle. Éructant à mon oreille, alors que vous êtes sur moi, la main sur ma bouche.

La sublimation tenue en échec

Corps souillé d'écumes laiteuses séchées sur un visage blanc. Derrière les paupières, les dernières images, confuses et morcelées, errent dans le vitré. Les doigts sont crispés dans un élan de sauvagerie : visages griffés de l'ennemi, boues de terre et de sang sous les ongles.
Brûlures de mains sur les flancs, chairs empoignées et peau qui peine - les veines se figent. Les genoux ont creusé la terre, la terre a creusé les genoux, et les jambes ont tenté de fuir la béance ricanante : la victoire de l'autre, le dernier, qui toise, le dégoût de la mort sur les lèvres. Humeurs salées qui coulent le long des jambes. Étrange tableau du devenir : la chose est morte. Le vivant de l'extérieur, déjà, s'apprête à grouiller, mordre, dissoudre sous un voile d'humus à venir.
Sous votre regard, je suis l'objet. Vos dents se referment sur moi, vos doigts me fouillent. Je suis le gibier à vider. Votre regard si doux qui m'anéantit, j'en rêve depuis l'enfance ; je sens vos ongles plantés dans ma peau depuis toujours. Votre violence dans mon ventre de poupée qui parle. Éructant à mon oreille, alors que vous êtes sur moi, la main sur ma bouche.

La sublimation tenue en échec

Corps souillé d'écumes laiteuses séchées sur un visage blanc. Derrière les paupières, les dernières images, confuses et morcelées, errent dans le vitré. Les doigts sont crispés dans un élan de sauvagerie : visages griffés de l'ennemi, boues de terre et de sang sous les ongles.

Brûlures de mains sur les flancs, chairs empoignées et peau qui peine - les veines se figent. Les genoux ont creusé la terre, la terre a creusé les genoux, et les jambes ont tenté de fuir la béance ricanante : la victoire de l'autre, le dernier, qui toise, le dégoût de la mort sur les lèvres. Humeurs salées qui coulent le long des jambes. Étrange tableau du devenir : la chose est morte. Le vivant de l'extérieur, déjà, s'apprête à grouiller, mordre, dissoudre sous un voile d'humus à venir.

Sous votre regard, je suis l'objet. Vos dents se referment sur moi, vos doigts me fouillent. Je suis le gibier à vider. Votre regard si doux qui m'anéantit, j'en rêve depuis l'enfance ; je sens vos ongles plantés dans ma peau depuis toujours. Votre violence dans mon ventre de poupée qui parle. Éructant à mon oreille, alors que vous êtes sur moi, la main sur ma bouche.