Les choses à rendre, les souvenirs à ramasser. Le temps que le temps,
justement, lisse les dernières rugosités : plus tard, les souvenirs
reviendront avec douceur dans les lieux arpentés, dans les angles de
meubles ou sur la vaisselle.
Les vêtements à reprendre, les clés à poser sur la table. Bientôt, entre le soulagement et les regrets, j’aurai tranché.
La brosse à dent solitaire, le réfrigérateur vide et les soirées
silencieuses. J’espère que celui, en moi, qui a pris cette décision sera
le fort des jours à venir.
Les vacances passées et les projets rayés, la ligne du temps que je froisse.
Dans les placards, sous le lit, dans les tiroirs, les choses absentées vont déconstruire le décor.
Et il va falloir l’annoncer, raconter, s’expliquer. Taire l’essentiel : le doute, la peur, la tendresse encore.
RépondreSupprimerSilencieusement, juste une pensée pour toi...
Je ne t'oublie pas. Prends soin de toi et de ce qu'il restera de vous.
Écrit par : Samuel | 01 octobre 2010
Répondre à ce commentaire
Il faudrait que tes proches puissent lire ce que tu viens d'écrire.
Tout est résumé, avec exactitude, douceur et discrétion, dans ta note.
Si seulement la vie pouvait ressembler à un blog...
Pure, nette, précise.
Je t'embrasse, mon Chris. Sois heureux avant toute autre considération.
Écrit par : Lancelot | 02 octobre 2010
Répondre à ce commentaire
Ne serait-ce pas cela, le pire: raconter, justifier, expliquer? Parce qu'en faisant cela, on compose, alors que face à soi même, on ne compose pas.
Écrit par : calystee | 03 octobre 2010
Répondre à ce commentaire
> Samuel : Merci Samuel, c'est gentil (c'est normal que ton blog soit inaccessible depuis plusieurs jours ?)
> Lancelot et Calystee : Je crois qu'il n'y a qu'ici que je peux élaborer quelque chose de tolérable. Ici je choisis les mots sans souci du récit, de la narration chronologique, sans l'analyse qu'on réclame.
Écrit par : christophe | 05 octobre 2010
Répondre à ce commentaire
oui, se justifier, toujours... ici aussi depuis que j'ai quitté Pascal, je me justifie... :ais je suis à présent véritablement soulagée d'avoir osé dire non... mais je vis chez ma mère, je n'ai pas la solitude (enfin la journée, si, à plein tubes)... je t'embrasse christophe, et n'oublie pas que tu es bienvenu ici quand tu veux! on s'ouvrira une bonne bouteille de gewurtz! faut pas qu'on se laisse aller! ah mais!!
Écrit par : Juliette | 08 octobre 2010
Répondre à ce commentaire
oui, prendre soin de ce qui reste! faire qu'une amitié reste tout de même possible... ici silence nécessaire mais ensuite j'espère qu'on restera amis (ça faisait 7 ans de vie commune tout de même, mais pas sous le même toît, et c'est ce qui me dérangeait le plus... son appartement était inaccessible pour moi, obligée de rester chez ma mère, n'ayant pas de quoi vivre seule... ayant trop besoin d'aide, n'arrivant pas à couper le cordon ombilical qui me lie à ma mère... ne le souhaitant pas d'ailleurs! je suis mieux avec elle! c'est fou, hein? bisous
Écrit par : Juliette | 08 octobre 2010
Répondre à ce commentaire
Sois moins rare. Si tu peux. Si tu veux. Tu me manques, sérieux!
Écrit par : calystee | 12 octobre 2010
Répondre à ce commentaire
Je ne suis pas loin.
Écrit par : christophe | 14 octobre 2010