mardi 14 août 2012

Mystère au lavoir municipal*

Je renoue (pour un temps ?) avec l’usage de la laverie. Là où les chaussettes se séparent définitivement. Un lieu généralement folklorique.
Lorsque je vivais encore à Montrouge, une clocharde très avinée s’incrustait régulièrement dans mes lectures. Elle avait une certaine prédilection pour les bandes dessinées. Une fois, deux types un peu shootés avaient cru bon régler un différend à coups de tessons de bouteille… Contourner les pompiers et la mare de sang pour sortir le linge du séchoir en me demandant si c’était bien l’aspirine qui ôtait les tâches d’hémoglobine. Au cas où.
Rien de tout cela pour l’instant. Tout au plus d’ahuris impolis qui ne vous rendent pas votre salut et vous regardent avec leurs yeux de merlan fris. Mais une curiosité- que dis-je : une incongruité qui confine au mystère : la porte du tout petit local où sont stockés les produits d’entretien est munie d’un… œilleton. Et j'espère qu'il ne s'agit pas d'une location, car la pièce est minuscule...
Sommes-nous espionnés par un fétichiste qui espère nous surprendre dévêtus ? S’agit-il là de la cache d’un contrebandier ? Le gérant s’est-il aménagé un moyen de surveiller les incivilités ? Ce placard a-t-il une autre entrée ?
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* : l'expression "lavoir municipal" est de ma tante.

4 commentaires:

  1. Un pervers à la laverie! Beau sujet de roman!

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    1. T'avoueras que c'est tout de même une drôle d'idée, cet œilleton ! Si tu veux écrire le roman, vas-y : je renonce à toute paternité sur l'idée !

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  2. Et si c'était un glory hole ?
    Fayçal.

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