mardi 10 juin 2014

Je vais bien...

... mais je manque de temps.
J'aurais aimé mettre ici de nouveaux petits textes un peu oniriques - ce d'autant que je bosse (très mollement) à l'idée d'un recueil de textes se passant dans les marges de la Guerre - , mais je ne sais pas... l'inspiration fait un peu défaut, c'est vrai, de même que le temps.
Mais je vais bien, hein !
D'ailleurs, des examens médicaux très poussés, avec hospitalisation, courant mai, pour fêter les trois ans de la greffe (échocardiographie, biopsie, électrocardiogramme, monitoring nocturne, coronarographie, de quoi saigner un peu plus l'APHP aux quatre veines) ont montré que tout allait bien : j'ai de (fines) artères de jeune homme. Je suis définitivement le type en bonne santé, le teint éternellement rose auquel il arrive toujours des merdes médicales pas possible ! Mais tout de même, consolons-nous, j'ai un peu morflé, peut-être à cause de l'iode, peut-être à cause de l'odeur de l'hôpital, devenue insupportable, peut-être parce que j'étais là, à attendre, avec mes souvenirs organiques et épidermiques... Mais ça va.

Je manque de temps parce que le travail m'épuise - non qu'il soit épuisant - mais parce que la "valeur travail", hé ho hein bon... Pfff. Je l'ai laissée s'éventer. Mais rassurez-vous, mon surmoi autoritaire veille au grain : je travaille, donc, et plutôt consciencieusement d'ailleurs. Vous pouvez me faire confiance et ne pas regretter tout l'argent prélevé sur vos fiches de paie pour me rafistoler. 
Mais quand même, j'ai l'impression qu'on dépense beaucoup d'énergie pour pas grand-chose. 

Et puis surtout, je m'investis de plus en plus pour une association qui me tient à cœur, et que j'ai déjà évoquée ici. J'y consacre pas mal de temps ces semaines-ci... Et le blog en pâtit, c'est certain. Mais je suis là, et je vous lis du mieux que je peux. Ce blog n'est pas abandonné, il n'est pas à l'abandon, et je n'annonce pas en douce sa fermeture.