mardi 24 avril 2012

Les mystères de l'univers

Les stylos à bille 
Réfléchissez un peu au nombre de stylos à bille que vous avez utilisés l'année écoulée. Que vous avez utilisés au point de les jeter, complètement vides. Pensez à ceux que vous avez chez vous, à ceux qui dorment au fond de votre sac, à ceux qui sont dans les tiroirs de votre bureau. Pensez à ceux que vous avez achetés, à ceux que vous avez finalement obtenus après des mois de tracasserie avec le service des fournitures.
A présent, pensez à la production mondiale. Pensez au nombre de stylos qui sont proposés à la vente chez les marchands de journaux, dans les papeteries, dans les supermarchés. Divisez ce nombre par, mettons, 60 millions d'utilisateurs. Oui... Il y a un problème... Où passent-ils tous ? Vous en perdez, de temps à autre. Vous vous en faites piquer par vos collègues. Certes. Mais le compte n'y est pas. Où partent-ils ? Les lutins ? Possible... Une organisation secrète de stylos à bille qui pour l'instant vivent terrés mais n'en demeurent pas moins prêts à nous attaquer ? Probable. Vous voilà prévenus.

Le bonjour du caissier
Cette règle me semble immuable : on n'échange un bonjour avec le caissier (ou la caissière) du supermarché qu'au moment du passage du premier article. Faites l'expérience de tenter de le saluer alors qu'il attend que la vieille dame qui vous précède compte ses pièces. Au mieux, il répondra à votre salut rapidement et la politesse sera à nouveau de mise lorsque votre tour viendra : il faudra redire bonjour. Au pire, il fera mine de ne pas vous avoir entendu. Il faut vraiment atteindre un haut degré d'intimité avant de pouvoir s'affranchir de cette règle, et même, il vous faudra vous contenter, pendant de longs mois, du seul échange de sourires lorsqu'il finira par vous identifier dans la cohue de la file d'attente. Est-ce une règle enseignée par les collègues aux nouveaux arrivés ? Est-ce une de ces règles sociales que tous développent spontanément ?

6 commentaires:

  1. J'ai même connu, peu de temps parce que j'ai fui vers un autre magasin, un bonjour écrit sur le panneau de séparation "client suivant". Quelle horreur !
    Ici j'ai la chance, pour le très peu que je fréquente les grandes surfaces, d'avoir des caissiers ou caissières pas pressés, qui non seulement disent bonjour avec en général un large sourire, (mais je leur accorde le droit de faire la gueule), mais qui de plus bavardent, rigolent, râlent et parfois même te demandent si cette confiture-là est meilleure qu'une autre. Pas mal, hein !

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    1. Et de l'autre côté, y avait-il marqué : "Merci de libérer rapidement la place. Merci et au plaisir" ?
      Là où je vais, elles sont très sympas, et tout comme toi, je comprends aisément qu'elles fassent éventuellement la gueule. Mais même sympas, cette règle semble prévaloir les premiers temps.

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  2. Je n'avais jamais pensé à cet histoire de stylos, mais c'est bigrement vrai...
    Pour les caissières (peu de caissiers) de supermarché, ce bonjour stéréotypé de beaucoup d'entre elles m'agace pas mal. Elles ne répondent pas toujours au bonjour quand ce n'est pas le moment et quelque part t'obligent à redire bonjour quand elles ont décidé (ou qu'on leur a dit qu'il fallait) dire bonjour. Heureusement, ce côté stéréotypé n'est pas de mise partout et c'est moins vrai dans les supermarchés pas trop grands.

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    1. Je suppose que si tout le monde finit par se rendre compte du petit manège des stylos, ils feront moins les malins...
      Pour ce qui est des caissiers et des caissières, le mystère reste entier... S'agit-il d'une consigne ? J'ai plus l'impression que c'est une espèce d'attitude, ou une stratégie, qui se met en place spontanément... Quoiqu'il en soit, j'ai ce soir désespérément tenté d'accrocher le regard de la caissière. Je m'étais fixé comme but le sourire, puis le bonsoir, bien avant mon tour. J'ai l'impression qu'elle a dépensé la dernière énergie à éviter mon regard...

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  3. j'ai découvert récemment que les lutins s'amusaient avec une perfidie sans nom à voler les stylo de mon bureau pour aller les amasser - presque dizaines - dans ma cuisine, là où je range mes clef. Ces gens n'ont aucune morale.

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    1. Certes, ils sont parfaitement amoraux. Mais le plus important n'est-il pas de comprendre leurs secrètes intentions ? Pourquoi la cuisine, si ce n'est pour t'attaquer dans la pièce où tu es peut-être le plus vulnérable (combien de fois, au juste, crois-tu avoir mis le feu à cette pièce ?)

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